Cinésered (MaJ 23, 28 et 29/10)

Je vais tellement souvent au ciné, que je me suis dit qu'un topic avec commentaire sommaire de chaque film que je vais voire pourrait être sympa.

Je commence au 1er octobre (donc pas de commentaire de 99F, vu en septembre, si ce n'est : )

Mercredi 3 octobre - A Vif (The Brave One)
Un film de Neil Jordan avec Jodie Foster et Terrence Howard

Erica Bain a trouvé dans les rues de New York son domaine d’élection. C’est là qu’au fil de ses longues marches, elle recueille les sons et les histoires vécues qui alimentent son émission radiophonique «Street Walk». Le soir, elle rejoint l’homme de sa vie, son fiancé David Kirmani. Mais, une nuit, le couple est sauvagement agressé aux abords de Central Park ; Erica, grièvement blessée, a en outre la douleur de perdre son compagnon.
Erica se remet lentement de ses blessures, mais non de la perte de David. Pire, la ville qu’elle aimait tant lui inspire désormais une profonde angoisse. Ses lieux les plus familiers, les plus accueillants, lui sont devenus aussi étranges qu’inquiétants.
Erica décide d’agir contre cette peur qui menace sa raison. Elle s’achète une arme – le moyen le plus et le plus efficace, pense-t-elle, de se protéger contre un ennemi intangible.
Elle tue une première fois, en état de légitime défense, puis une deuxième fois alors qu’elle aurait pu se mettre à couvert. La peur qui la paralysait depuis des semaines, s’envole du même coup, cédant la place à une obscure et indéfinissable pulsion. A chaque fois qu’elle tue un nouvel agresseur potentiel, Erica a le sentiment d’occulter un peu plus son drame, de remonter le fil du temps, de ramener David à la vie.
La population suit avec une fascination horrifiée les exploits de ce mystérieux «justicier», et le lieutenant du NYPD Sean Mercer finit par soupçonner Erica, avec laquelle il a noué une étroite relation. Le filet se resserrant autour d’elle, Erica est confrontée à un choix : peut-elle légitimement poursuivre sa vengeance, ou n’est-elle pas devenue l’égale de ceux qu’elle traque nuit après nuit?

Un très bon film d'ambiance, ce que j'adore !
On alterne des moments d'action assez violents, comme l'agrssion d'Erica Bain et de son ami, avec des moments où le jeu des acteurs fait tout !
Jodie Foster n'est plus toute jeune, ce qui ne l'empêche pas de rentrer dans la peau de son personnage, au contraire !
Les scènes parfois très subtiles ou rien n'est dit par les personnage, alors qu'ils savent tout font tout le sel de ce film. Elles nous immergent dans les sentiments, les questionnements des personnages et font monter peu à peu la pression jusqu'à des scènes violentes et très crues, mais toujours justes.
Terrence Howard, que je ne connaissait pas a aussi un très bon jeu, ce qui ne doit pas être si difficile, avec un actrice de talent en face !

Bref, un bon film que je recommande à ceux et celles qui n'ont toutefois pas peur de voire du sang.

Le film est sorti le 26 septembre, et pourtant, hier la salle était bondée à l'UGC de Châtelet-Les Halles !

Sered

Je me disais bien que tu te faisais un film régulièrement !

aaaaaah !
ca manquait tes chroniques ciné !

tient j'en ai entendu que du mal de se film sur oui fm, il expliquai que c'etait une apologie à la violence du coup je ne suis pas aller le voir.

per contre ratatouille sa c'était bien

euh et pis cailloux d'abord.

crapaud

Oh que non, ce n'est pas une apologie de la violence.
Enfin... sauf si on a mal compris.
Le film pose simplement les questions "Jusqu'où peut on aller au nom de la justice ?" et "Jusqu'où peut-on aller par amitié ?"

Parce que bon, Jodie Foster, faire l'appologie de la violence, c'est pas super vrédible...

Manu !

C'est domage le spoiler en quote, du coup, j'ai tout comprite, et j'ai pu besoin d'aller le voir...

Bon film, indéniablement, tant les films style vigilante peut s'avérer casse-gueule (mais fendard).
Néanmoins, je reste très sceptique sur la tournure que prend la fin et je persiste à penser que, s'il ne s'agit pas d'une apologie de la violence, c'est au moins une excuse. Alors certes, n'est pas Fincher qui veut, mais j'ai du mal avec le final. Limite, Number 23 était plus logique.
Mais le reste est très bien. Excellents acteurs, bonne mise en scène de la descente aux enfers,...

P.S.: Sered, mercredi, Halloween ?

Hier soir, gros besoin de se changer les idées... donc comédie !

Dimanche 7 octobre - Joyeuses Funérailles (Death at a funeral)
Un film de Frank Oz avec Matthew Macfadyen, Rupert Graves et Keeley Hawes.

Le jour des funérailles du patriarche, famille et amis arrivent chacun avec leur dose de problèmes. Daniel, le fils, va revoir son frère rival Robert, célèbre romancier parti vivre aux États-Unis. Martha, la cousine, veut à tout prix faire accepter à son père vieux-jeu son nouveau fiancé qui a accidentellement avalé une pilule hallucinogène…
Mais les vraies complications commencent lorsqu’un invité mystérieux, menace de dévoiler un terrible secret de famille... Daniel et sa joyeuse bande vont user de tous les moyens pour enterrer le père… et ses confidences.

Bien que ce soir un film américain, c'est dans une ambiance très british que nous sommes plongés, dès le générique : on voit une carte sur laquelle un cercueil se ballade. Première scène, ledit cercueil (un corbillard) arrive devant une maison. Les gars des pompes funèbres le déposent à l'intérieur. Ambiance très digne et sérieuse. Le fils du mort ouvre le cercueil... Les funérailles se sont plantées de maccabé !
Allez Hop, le décor est planté !
C'est très simple, ça ne va pas arrêter pendant 1h30. Même si parfois quelques scènes sont attendues, c'est avec jubilation qu'on les voit se concrétiser.
Tout y est : humour, révélations, espoirs, cassages, crises... Tout ça bien trempé dans un humour SO BRITISH !

à voire absolument, donc, pour les amateurs de bonnes comédies.
à déconseiller aux allergiques de l'humour britanique !

Film sorti le 19 septembre et pourtant la salle était plutôt bien remplie hier soir à l'UGC Bercy !

Berf a écrit:P.S.: Sered, mercredi, Halloween ?

Je sais pas. J'ai renoncé à prévoir à l'avance ce que je vais voire le mercredi.
ça dépend de l'humeur du moment et de ce qui sort autour de chez moi... ou plus loin !

Sered

Mercredi 10 octobre - Sa majesté Minor
Un film de Jean-jacques Annaud avec Vincent Cassel et José Garcia

Dans une île imaginaire perdue en Mer Egée, aux temps très lointains d'avant Homère, Minor, mi-homme, mi-cochon orphelin et muet, file des jours tranquilles dans la douce tiédeur de la porcherie en compagnie de sa bonne amie la truie (Mauricette). Au cours d'une escapade en forêt mythologique, il fait la rencontre d'un des personnages les plus influents de son époque, le Dieu Pan alias Satyre, qui l'initie à sa manière de bouc aux imprévus du paganisme.
Perché sur une branche d'olivier pour épier Clytia, la fille du Patriarche promise au poète Kartos, Minor fait une mauvaise chuet et se tue. Comme on est encore au début du film, et que la période le permet, il ressuscite et recouvre la parole.
Les villageois éberlués découvrent que non seulement il n'est pas mort, mais qu'il se révèle doué d'un stupéfiant sens de l'éloquence. Sur les conseils du devin, Minor est sacré roi.

Bon, prenez la grèce antique de la mythologie. Mais avant l'avènement du pantéon Grec que l'on connait. Il y a juste Pan (Satyre), un Centaure, quelques Nymphes... La religion est encore basique et se cherche, sans parler des moeurs...
L'homme vient tout juste de se séparer de l'animal, disons, et ébauche une début de société.
José Garcia incarne un homme-porc, le personnage principal du film. Il croisera un Satyre (Pan, incarné par Vicent Cassel), et sera entouré par des personnages de ses deux espèces.
Vu comme ça, ça parait décalé. Mais même pour un film décalé, c'est décalé. Je ne sais pas si je me fait comprendre.
En fait, c'est une sorte de conte naïf. Et le narrateur de ce conte qui lui, n'est pas naïf, en profite pour se défier des conventions de notre société moderne.
Bref, perso, j'ai bien aimé, mais c'est clair que ça ne plaira pas à tout le monde, même à ceux habitués à voire des choses décalées.
Il y a malgré tout une certaine forme de poésie derrière tout ça, si l'on sait passer derrière les apparences. Apparences qui font habituellement tout le sens des choses, dans notre société.
Bref, un film à part dans la cinématographie d'Annaud. Et même un film à part parmis les films à part.
Une chose est certaine J-J. Annaud aime toujours autant filmer les animeaux !

Sered

J'ai entendu parler de ce film c'est vrai que ça à l'air très très byzarre... Même pour un film un peu "fantastique"

Tator m'avait parlé d'une scène avec un cochon (je l'ai croisé dans Paris, en sortant de Starplay', ça fait bizarre sur le coup. Tator, hein, pas le cochon. Je l'ai pas croisé le cochon. Enfin, si, mais il s'appelait Tator Enfin bref. Lui, parmi les "civilisés" -qui n'en restent pas moins des parisiens, d'où les guillemets. Mais je m'égare.) qui apparement l'intéressait forement* Je vous fait pas un dessin je pense que vous compnredrez par vous-même si vous connaissez l'animal. Pas le cochon, hein, Tator.

Enfin, bon, c'était un commentaire comme ça...

Dimanche 14 octobre - L'assassinat de Jesse James par le lâche Robert Ford (The assassination of Jesse James by the coward Robert Ford)
Un film de Andrew Dominik avec Brad Pitt, Casey Affleck, Sam Shepard, Mary Louise Parker...

Vous connaissiez la légende de Jesse James, le tireur le plus rapide de l'Ouest ; voici sa véritable histoire, avec Brad Pitt et Casey Affleck dans les rôles principaux. Tout en préparant son prochain hold-up, le charismatique et imprévisible desperado se lance dans une guerre sans merci contre ceux qui se sont mis en tête de se couvrir d'argent - et de gloire - en lui trouant la peau. Mais la vraie menace pourrait bien venir de ses propres rangs, plus précisément de ce jeune flingueur (Casey Affleck) qui vient de rejoindre son gang et dont l'admiration se teinte de jalousie…

Bon, soyons clair, c'est un western avec tout ce qu'il y a de plus westernien et dont j'ai habituellement horreur : c'est lent et long (2h39).
Malgré tout, je n'ai pas vu passer le temps, et c'est au final un agréable moment. Le jeu des acteurs fait tout, bien évidemment, et dans ce registre, Casey Affleck fait au moins jeu égal avec Brad Pitt.
Brad Pitt qui incarne un Jesse James en proie aux doutes et qui sent la fin de son règne qui arrive... mais qui ne peut pas couper les monts (dure loi du far-west).
Casey Affleck incarne l'ambigü (et au final, lâche) Robert Ford. Un p'tit jeunot qui joue son propre jeu, à la recherche de gloire... par tous les moyens.
C'est un film qui m'a réconcilié avec les western et m'a presque donné envie de retenter de regarder un vieux classique du genre en entier.
Pour les amateurs du genre, et pour ceux qui n'ont pas peur de s'ennuyer.

Sered

presque donné envie de retenter de regarder un vieux classique du genre en entier

Prochaine fois que tu passeras à Massy ?

Je comptais bien sur toi !

Manu !

Mercredi 17 octobre - Un jour sur Terre (Earth)
Un film d'Alastair Fothergill avec la voix (FR) de Anggun

Cinq ans de tournage auront été nécessaires à Alastair Fothergill et à son équipe de La Planète Bleue pour réaliser Un jour sur Terre : périple spectaculaire à travers les saisons, ce film d'une durée de 90 minutes nous transportera de l'océan Arctique au printemps à l'Antarctique en plein hiver. Les toutes dernières technologies en matière de prise de vue en haute définition ont permis de tourner des images d'une beauté à couper le souffle et de mettre en valeur la vie qui palpite et bouillonne à chaque instant, sur le moindre centimètre carré de notre planète. Un jour sur Terre fait suite à La Planète Bleue, succès mondial couronné par plusieurs prix, distribué dans une vingtaine de pays, le film a déjà enregistré plus de trois millions d'entrées et dégagé plus de 25 millions de dollars de recettes.

C'est beau, on en prend plein les mirettes...
Le message délivré par le film n'est pas trop omniprésent, ce qui permet de passer un bon moment.
Dommage que la musique, plutôt de très bonne qualité soit à 2-3 moments un peu en dessous.
La voix d'Anggun est pas tip-top à cause de son accent, mais on comprend.
Bref, de superbes images... des moments très rigolos, d'autres moins... à voire !

Jeudi 18 octobre - Deux vies plus une
Un film de Idit Cebula avec Emmanuelle Devos, Gérard Darmon, Jocelyn Quivrin

Éliane étouffe entre son travail d’institutrice, son mari protecteur, sa mère envahissante et sa fille. Elle est au bord de la crise!
Encouragée par ses meilleures amies et de nouvelles rencontres, elle décide de poursuivre ce qui compte pour elle : réconcilier sa vie actuelle et celle dont elle rêve...

Une histoire sympatoche, bien menée par de bons acteurs.
Emmanuelle Devos toujours aussi bonne actrice. Gérard Darmon de qui je n'attendait pas autant de bonnes choses m'a surpris en bien !
Jocelyn Quivrin joue son p'tit rôle sans soucis. Maïa Rivière, la fille du couple Devos-Darmon joue elle aussi très sa partition et c'est cet ensemble qui fait que le film est réussi.
Soyons clair, il n'y a rien d'exceptionnel dans ce film. L'histoire d'une femme coincée par son métier d'instit et sa famille juive polonaise qui veut se retrouver et tente de réaliser un rève.
C'est simplement une jolie comédie bien menée avec de bons acteurs qui plus est en forme !
Un bon moment de détente, tranquille !

Sered

+1 pour un jour sur Terre.

Les images sont tout bonnement E-POUS-TOU-FLANTES...

Dommage pour le petit coté "joli la Terre pas faire bobo la Terre" à la finn d'autant qu'on le voit viendre...

Triz' a écrit:Dommage pour le petit coté "joli la Terre pas faire bobo la Terre" à la finn d'autant qu'on le voit viendre...

C'est sûr... Faut qu'c'est bien m'né !
Ce qui est plutôt le cas ici, j'ai trouvé.

Sered

Faut qu'c'est bien m'né !

Mouais...

Bouh il est mourru... Bah c'est d'vot' fôte nananèreuh...

Mardi 23 octobre - Jane (Becoming Jane)
Un film de Julian Jarrold avec Anne Hathaway et James Mcavoy

La jeunesse du célèbre écrivain anglais Jane Austen - Avant de devenir l'écrivain talentueux et reconnu dans le monde entier, Jane Austen fût une jeune héritière courtisée, qui défia les conventions de la société britannique pour l'amour d'un jeune Irlandais.

On suit ici Jane Austen qui se cherche, et qui cherche le grand amour. A travers ses quelques années de vie, Jane Austen va défier les conventions d'une société assez rigide et se forger un caractère.
Un morceau de vie plein de rebondissements, d'autant plus intéressant quand -comme moi- on ne connaissait pas la fin de l'histoire avant d'aller voire le film.
On passe un bon moment entre rire et émotions et on aurait presque envie d'essayer de lire du Jane Austen en VO.
Romanesque, léger, désuet, élégant, voilà comment qualifier ce film. Comme les romans de son personnage principal, parait-il.

Dimanche 28 octobre - Le coeur des hommes 2
Un film de Marc Esposito, avec Bernard Campan, Gérard Darmon, Jean-pierre Darroussin, Marc Lavoine et Zoé Félix

Alex, Antoine, Jeff et Manu, quatre amis, quatre ans plus tard.
Leurs rapports avec les femmes, leur amitié, leurs secrets partagés, leurs sentiments de culpabilité, leur volonté de changer, de s'améliorer...
Alex, le patron des Editions Record , mari infidèle, est dénoncé par un rival jaloux. Sa femme Nanou découvre l’ampleur et la permanence de sa trahison depuis vingt ans, elle veut sa mort. Sa fille Charlotte, solidaire de sa mère, le rejette durement. Alex vit mal cette rupture, il veut reconquérir Nanou, changer pour elle. Mais même ses amis ne croient pas à sa remise en question…
Antoine, prof de gym, a divorcé de Lili, mais ils sont toujours amants, en cachette de leur fils Arthur (17 ans), dont ils partagent la garde. Il rencontre Jeanne, bijoutière, qu’il va conquérir avec panache. Il redécouvre le bonheur d’être amoureux, et d’être aimé.
Jeff vit avec la belle et jeune Elsa, ils ont une petite fille de 3 ans (Marylou). Ils ont quitté à contre-cœur leur cocon du Lubéron (qui devient la propriété des quatre amis), pour revenir travailler à Paris. Jeff s’associe de nouveau avec Alex pour mener à bien son projet : un Dictionnaire du sport. Il a toutes les raisons d’être heureux, mais son mauvais caractère et son machisme rampant polluent sa relation avec Elsa.
Manu, charcutier-traiteur, s’est installé avec Juliette, ils ont un petit garçon de 2 ans. Tout va apparemment très bien entre eux, mais Manu vit un calvaire secret : il est tombé raide dingue d’une femme mariée, Karine, qu’il voit en cachette, rongé par la culpabilité. Quand Karine décide de quitter Paris, il est désespéré.
Heureusement, ses amis sont là…

L'histoire de 4 amis et de leur relations fluctuantes avec leurs épouses/amies/maîtresses.
Bernard Campan ressort du lot alors que Daroussin ne fournit pas sa meilleure prestation.
Un bon moment pourvu qu'on ne cherche pas la subtilité dans cette comédie qui n'y va pas franchement avec le dos de la cuillère.

Lundi 29 octobre - Détrompez-vous
Un film de Bruno Dega et Jeanne Le Guillou, avec Mathilde Seigner, François Cluzet, Alice Taglioni et Roschdy Zem

À quatre, ça va être compliqué…
Thomas et Carole, Lionel et Lisa : deux couples officiels, un troisième qui nourrit en secret une relation passionnée... quant au quatrième couple, formé par défaut, que va-t-il faire? Se venger? Non, détrompez vous.... Ils sont bien plus malins et amoureux que cela...

L'histoire commence de façon classique : deux couples se croisent. Il se trouve que mari de l'une couche avec la femme de l'autre.
Il (Roschdy Zem - Thomas) bosse dans le BTP, sa femme (Alice Taglioni - Carole) qu'il trompe est artiste.
Elle (Mathilde Seigner - Lisa) bosse dans une boite quelconque et son mari trompé (François Cluzet - Lionel) est gynéco.
Leurs enfats sont à la même école, et c'est là qu'ils se rencontrent... Même si Thomas et Lisa se connaissent déjà.
Carole et Lionel vont finir par découvrir qu'il sont trompés. Mais ils aiment leur mari/femme... et sans le leur dire, ils vont tenter de les séparer...
Roschdy Zem joue son rôle sans accroc, François Cluzet prend un malin plaisir à jouer le gynéco cocu...
Mathilde Seigner en mangeuse d'homme nous surprend, mais c'est Alice Taglioni, sorte d'étudiante attardée, godiche et bien à l'ouest qui sort du lot, en contre-emploi de ses rôles précédents.
On alterne avec intelligence des clichés attendus avec des moments biens plus subtils...
Une comédie sans prétention qui remplis son rôle : nous faire rire un instant et oublier les petits tracas quotidiens !

Sered

CinéTriz' :

Alien VS Predator REQUIEM

Je suis allé le voir après avoir lu quelques critiques plutôt négatives (dont des spoilers... Grrr...), donc je m'attendais pas au film du siecle, et je n'ai du coup pas trop été déçu.

C'est vrai que c'est très sombre et qu'on ne voit pas grand chose des combats. C'est con, on est venu pour ça.

Mais on en voit suffisament pour prendre un minimum son pied.

Aujourd'hui, tout le monde connait le cycle de vie d'un Alien (Oeuf-Arraignée-Larve-Alien), je vois pas l'intérêt de faire ces plans "pour l'ambiance et le suspence" comme dans le premier Opus.

On se rapproche du AlienS pour le coup. On sait qu'ils sont là, mais on sait pas où... Et brrr... Ca fait peur... Ou pas.

A propos du Predator (le Héro quelque part) en particulier et des Predators en général : On voit tout plein de technologies Pred', mais encore une fois, c'est tellement mal filmé (trop près, trop vite ou trop sombre), qu'on en profite pas autant qu'on aurait envie (comme un artbook)...

Il est en tout cas beaucoup plus crédible que les lourdaux du premier AVP.

Un peu trop puissant peut être (mais en même temps dans le jeu vidéo...).

Tiens, parlons-en du jeu vidéo. On retrouve bien tous les cris des Aliens, les respirations du Pred', les visions du masque et la visée, les tirs de canon d'épaule et du pistolet. De même que les noms du générique de début avec le prénom police "Alien" et le nom police "Predator", on est tout de suite dedans. "Les amateurs apprécieront".

Je ne parlerai pas des humains qui ne sont là que pour que le filme dure plus d'1h30...

Et je garde le vilain méchant (le Predalien, pour ceux qui n'auraient pas suivi) pour la fin. Encore une fois, on ne le voit que trop peu, et les auteurs n'ont (à mon goût) pas assez insisté sur son ascendant (hierarchique) sur les Aliens.

Et je serais friand de l'explication (en MP) du comment qu'il fait le "gloup gloup gloup" à l'hopital (ceux qui ont vu comprendront)...

Y'a un truc là, dans le fameux "cycle de vie" dont je parle plus haut qui m'échappe.

Ou alors il me manque des infos sur le cycle de vie des Predators (après la fusion Reine-Ripley, la reine arrive bien à accoucher d'Aliens "à terme")...

Triz' - Si c'est ça, ç doit être sympa les roulage de pelle chez les Pred'...